Franchement, j’ai trouvé que c’était la meilleure saison depuis bien longtemps. L’équipe a progressé tout au long des matchs, sauf le dernier…
Elle a gagné tous ses matchs. La montée en NI était envisageable même si je pense que ça aurait été trop difficile à gérer. Il faut encore progresser un peu.
C’est vrai aussi que l’année dernière, l’équipe avait été pénalisée par le règlement qui empêchait les juniors de faire plus de 2 matchs en Nationale, s’ils voulaient participer à la Coupe de France.
Cette année, la 3ème place des juniors en Coupe de France et le très bon parcours en NII, avec tous les athlètes formés au club, montre que Quimper a du potentiel. Espérons que ça se confirme pour les finales nationales à venir !

Comment es-tu arrivée à pratiquer l'haltérophilie ?

J’ai commencé en 1996, en cours de sport, au lycée du Porzou avec Jacques Lucas, ancien haltérophile. Il m’a ensuite parlé du club de Quimper. J’y suis allée faire un tour, ça m’a plu et j’ai signé ma première licence. Après, mon départ pour suivre mes études à Rennes, en 1998, a stoppé ma progression car les conditions d’entraînement n’étaient plus les mêmes. Il faut parfois faire des choix !

Le niveau des féminines a considérablement augmenté. Et les meilleures ne sont pas forcément les plus âgées. La relève est là ! L’introduction de l’haltérophilie pour les femmes aux JO en 2000, avec les changements que ça a amenés, la barre féminine plus facile à crocheter et les changements de catégories de poids, qui m’obligent à faire plus attention ! La catégorie des 59 kg me convenait mieux !

Au niveau de Quimper, la nouvelle salle a beaucoup apporté, avec la possibilité pour les écoles avoisinantes de découvrir notre sport, des locaux adéquats, du nouveau matériel.
Le site Internet du club est très intéressant car il permet de suivre le club même quand on est à l’autre bout du monde

J’aimerais participé au moins une fois aux championnats de France seniors, mais c’est pas gagné ! Le sport n’étant pas ma priorité pour le moment, je ne sais pas si je vais pouvoir continuer à m’entraîner sur Quimper…
Donc, pour le moment, c’est me faire plaisir à l’entraînement et dans les compèts, et pourquoi pas battre mes records qui datent de plus de 6 ans… Et bien sûr, suivre les matchs de nationale, tant que je le pourrais !

Retour à son portrait